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Classer par catégories
METHODE
— Trouver le critère de classement
— Utiliser ses connaissances
— Etre précis
EXEMPLE : Classer les planètes du système solaire selon leur nature. Le critère de classement est ici la nature des planètes.
Dans cet exemple les informations nécessaires à la réalisation de la consigne viennent des connaissances. Les planètes du système solaire se classent en planètes rocheuses qu’on appelle aussi les planètes internes parce qu’elles sont les plus proches du soleil, et en planètes gazeuses, aussi appelées planètes externes.
Mettre en rapport avec ; établir un lien logique
Tableau de la densité des planètes du système solaire
METHODE
— Identifier les éléments à relier
— Comparer les éléments pour les différents cas proposés
(ici les différentes planètes)
— Trouver le lien logique entre les éléments, valable
pour tous les exemples proposés
EXEMPLE
Les éléments à relier sont la nature des planètes et leur densité. La Terre, Mercure, Vénus et Mars, qui sont des planètes rocheuses, ont une densité élevée (supérieure à 3). Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune, qui sont des planètes gazeuses, ont une densité inférieure à 2. Les planètes les plus denses sont donc rocheuses et les moins denses sont gazeuses.
Rapprocher pour mettre en évidence des rapports de ressemblance ou de différence.
Ce que l’on compare est de même nature ou présente des similitudes évidentes
METHODE
— Trouver les ressemblances
— Trouver les différences
— Etre précis
EXEMPLE : Comparer les atomes présents dans le dioxyde de carbone et dans l’eau
Points communs :
— les deux molécules comportent 3 atomes
— les deux molécules comportent de l’oxygène
Différences :
— le dioxyde de carbone est le seul à être constitué de carbone et il a deux atomes d’oxygène.
— l’eau est la seule à être constituée d’hydrogène (2 atomes) et n’a qu’un seul atome d’oxygène.
Faire comprendre quelque chose par un développement, une démonstration
METHODE
Confronter les éléments à expliquer avec ses connaissances
Faire la liste des points à utiliser pour construire la réponse
Enchaîner logiquement ces points pour répondre à la question posée (du plus simple au plus complexe).
Utiliser des connecteurs logiques (en revanche, et, donc...)
EXEMPLE : expliquer comment une plante chlorophyllienne produit sa propre matière.
Liste des points à utiliser
1. Pour se nourrir une plante verte (chlorophyllienne) utilise : de l’eau, les sels minéraux du sol, le CO2 de l’air et la lumière du soleil. 2. Une plante chlorophyllienne n’utilise pas la matière produite par d’autres êtres vivants mais uniquement de la matière minérale. 3. Losqu’elle grandit ou se reproduit une plante produit de la matière.
Réponse possible
Pour produire leur propre matière les végétaux chlorophylliens utilisent uniquement de la matière minérale c’est à dire les sels minéraux qu’elles trouvent dans le sol, de l’eau et le CO2 de l’air, à condition de recevoir de la lumière.
Décomposer un tout en ses éléments de manière à le définir, le classer, le comprendre
METHODE
Décrire les points principaux montrés par le document
Utiliser un vocabulaire précis
Faire une synthèse en ne dégageant que les poinst importants
EXEMPLE : analyser le graphique
Source schémathèque de l’académie de Dijon
La consommation de dioxygène de l’athlète augmente avec l’intensité de l’effort demandé ; de 0 à 280 W la consommation d’O2 passe de 2 à 40 mL/min/kg de façon régulière, ensuite la consommation d’O2 augmente plus vite et passe de 40 à70 mL/min/kg en passant l’effort de 280 à 3010 W, enfin la consommation de dioxygène ralentit beaucoup en passant de 70 à 78 ml/min/Kg entre 310 et 400W d’effort.
A partir de 400W la consommation de dioxygène de l’athlète n’augmente plus même si l’effort augmente.
L’athlète ne peut pas dépasser 450W d’effort, il est épuisé.
expliquer, chercher à rendre compréhensible METHODE
Confronter les éléments analysés avec ses connaissances
Identifier les différents éléments présents
Rassembler les points communs et les différences
Donner du sens aux différents éléments mis en évidence
EXEMPLE : interpréter le graphique
Connaissances de collège
— Les organes effectuent en permanence des échanges avec le sang : ils y prélèvent des nutriments et du dioxygène ; ils y rejettent des déchets dont le dioxyde de carbone. La consommation de nutriments et de dioxygène, le rejet de dioxyde de carbone par les organes varient selon leur activité.
Connaissances de la classe de seconde
— Pas de connaissances supplémentaires nécessaires pour commenter le graphique.
Rédaction de l’interprétation :
(Avant l’interprétation on rédige une analyse -> voir le billet consacré à cette étape)
La consommation de dioxygène de l’athlète augmente avec l’intensité de l’effort demandé.
A partir de 400W la consommation de dioxygène de l’athlète n’augmente plus même si l’effort augmente.
A l’effort la consommation de dioxygène augmente. Elle est croissante avec l’intensité de l’effort juqu’à une limite appelée VO2 max où le volume de dioxygène consommé par minute et par Kg ne peut plus augmenter. Cette limite survient un peu avant que l’athlète ne produise son effort de puissance maximale. Au delà il est épuisé.
En premier, une démarche expérimentale est une tentative de réponse à une question. Le chercheur, le simple individu est face à quelque chose qui l’intrigue, qui l’interpelle ou le préoccupe.
Pour répondre à cette interrogation, le chercheur avance normalement des supputations*. Ce sont les traditionnelles explications, "les plantes ont besoin de lumière pour se développer"... Dans une démarche expérimentale, ces propositions prennent un statut différent. Le scientifique suspend ses affirmations le temps "de les vérifier". Les explications prennent le statut de suppositions qu’il s’agit d’éprouver. On les dénomme désormais des hypothèses.
L’hypothèse apparaît d’abord comme une conjecture [...] parce qu’elle est reconnue comme possible et qu’elle doit être confirmée. La formulation d’une hypothèse est le moment le plus créatif de toute la démarche scientifique. Il s’agit d’inventer ou de fabriquer une explication plausible**.
D’après Auteur : André Giordan
Source : http://www.unige.ch/fapse/SSE/teachers/giordan
* : idée encore non vérifiée ** : que l’on peut penser vraie
Pour conclure une hypothèse doit
proposer une explication
être sous forme d’affirmation
avoir une conséquence testable par une expérience
concerner l’étude d’un seul paramètre à la fois
Votre hypothèse a - t - elle toutes ces caractéristiques ?
Si la réponse est non voici un exemple pour mieux comprendre :
Exemple d’hypothèse
Les plantes ont besoin de de lumière pour se développer.
— C’est bien une affirmation.
— Cela explique comment les plantes se développent.
— Je peux faire une expérience dans laquelle je prends deux plantes identiques que je cultive dans les mêmes conditions à une différence près. L’une est cultivée en présence de lumière et l’autre dans l’obscurité. Dans mon expérience, un seul paramètre varie : la présence ou non de lumière.
— Si mon hypothèse est vraie alors la plante cultivée à l’obscurité ne pourra pas fabriquer de matière et pèsera moins lourd que celle cultivée à la lumière. Je peux donc vérifier mon hypothèse.
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Dernière mise à jour : jeudi 24 novembre 2016