SVTIK

1) La principale cause du repliement de la chaîne protéique (polypeptidique) est la présence de 4 ponts disulfures, entre les acides aminés cystéines 29 et 84, 40 et 95, 58 et 110, 65 et 72.

2) La perte d’activité totale de la molécule B fait suite à un traitement par deux produits chimiques : l’urée et le béta mercaptoéthanol. On obtient une molécule complètement déroulée qui a perdu sa structure tertiaire (voir fiche p363 paragraphe3)(tridimensionnelle) en raison de la disparition de tous les ponts disulfures.

On explique donc la perte d’activité de la ribonucléase par la disparition de sa structure tridimensionnelle.

l’élimination de béta mercaptoéthanol du milieu dans lequel on laisse de l’urée entraîne la reformation de certaines liaisons hydrogènes (3/4) mais elles ne se situent plus entre les mêmes cystéines. Ceci a pour effet de redonner une forme tridimensionnelle plus globuleuse à la protéine. cependant cette forme est différente de celle de la molécule active.

Cependant on remarque que la protéine reste très déroulée. On peut penser que l’urée a pour effet de rompre les liaisons hydrogènes dans la protéine. Le fait que la protéine ait pu reprendre une forme partiellement globuleuse est responsable de la faible activité qu’elle a retrouvé.

3) La disparition de l’acide aminé 84 entraînerait la disparition du pont disulfure entre les cystéines 26 et 84. La molécule se déroulerait jusqu’au pont disulfure entre les cystéines 40 et 95. Il est probable que l’activité de l’enzyme diminuerait. Si le site actif de l’enzyme se trouve au niveau de la zone déroulée alors l’enzyme perdra toute activité.